Retour en France à Montesson le jeudi 10 mai 2012. Merci à tous ceux qui nous ont suivis durant cette aventure. L'hémisphère Sud en 280 jours: VIE QUOTIDIENNE & SCOLARITE

dimanche 1 avril 2012

VIE QUOTIDIENNE & SCOLARITE

A la demande générale d’au moins 3 personnes, abordons maintenant les aspects de notre vie quotidienne. Parce que les glaciers, les animaux sauvages, les paysages à couper le souffle, c’est sympa, mais n’imaginez pas que c’est 100% de notre temps.

Le matériel

Un sac à dos principal chacun, plus un petit pour Patricia et Fabrice. Le poids des gros (qui vont dans les soutes d’avions) représentait environ 56kg au départ. Nous avons pris quelques kilos depuis…
Peu de vêtements prévus, mais de quoi ajouter plusieurs épaisseurs (un coupe-vent est souvent plus utile qu’une grosse polaire), et dans le lot pas mal de vêtements en matière à séchage rapide.
Un large panel de médicaments notamment antibio à spectre large et des gouttes pour les yeux. On trouve du doliprane partout. On a traîné des bombes anti moustiques 5 à 5 qu’il aurait mieux valu acheter en local car plus efficace (cf en Polynésie)
Nos sacs de couchage qui certes pèsent un peu lourds mais nous ont bien servi quand ça caille (Cuzco, Sud Lipez en Bolivie, Patagonie), et des draps de soie bien pratiques aussi pour se réchauffer ou tout simplement quand la literie est douteuse (merci mamie Chantal)…
Masque, tuba et chaussons de mer. On a presque regretté de ne pas avoir pris des ½ palmes car les courants sont parfois forts en Polynésie, Australie et Galápagos.
Chapeaux moustiquaires pour l’Australie.
Serviettes qui sèchent vite.
Une casserole, quelques bols, kit couverts et couteau suisse bien pratiques quand tout est repoussant dans la cuisine commune des auberges ou pour un pique-nique.

Les hébergements

Nous n’avons pas pris de tente. Dans certains endroits, il est possible de louer du matériel mais nous ne le ferons pas a priori. Il nous est arrivé (Argentine et Chili surtout) de louer des « cabañas » (de la véritable cabane au simple appartement) quand les prix sont plus intéressants pour quatre. Bien sûr, il peut nous arriver d’être en hôtel, mais nous cherchons alors à avoir accès à une cuisine afin de pouvoir nous préparer nos repas. L’exception est La Paz, où il était plus simple et plus rentable de louer une chambre et de manger dans des petits restaurants.
Par deux fois, en NZ et en Australie, nous louons un camping-car pour plus de flexibilité. En Australie, ça revient moins cher que de louer une voiture et des « cabines-bungalows ».
En Nouvelle-Zélande, on peut faire du camping sauvage à condition d’avoir un camping-car autonome (self-contained = toilettes et systèmes eaux usagées). Les campings y sont super équipés (cuisine commune, piscine, aire de jeu enfant, table et bancs en bois sur chaque emplacement – pas forcément besoin de louer chaises et tables extérieures car en plus il ne fait pas toujours beau).
En Australie, camping sauvage pas très aisé ou alors en pleine chaleur au milieu des mouches ! Les campings y sont moins propres et moins bien aménagés qu’en Nouvelle-Zélande. Mieux vaut louer tables et chaises car peu d’aménagement sur les sites dans les campings et il fait souvent très beau. Cuisine commune mais souvent un seul bac à vaisselle pour tout le camping

La nourriture

Les soupes en sachet nous ont bien aidés notamment en Equateur. Les bananes, les pâtes et les boîtes de thon ont aussi été des constantes de notre voyage. Nous avons été plutôt végétariens en Equateur et au Pérou. Très carnivores en Argentine où la viande est délicieuse. Peu d’endroits pour du poisson appétissant et pas cher – sauf les truites et perches du lac Titicaca. Nous nous sommes également adaptés aux fruits locaux trouvés sur les marchés (ou sur la plage pour les noix de coco) selon les saisons. Un vrai régal au nord du Chili en Janvier. En Polynésie, en Nouvelle-Zélande et surtout en Australie, les fruits et légumes sont chers et se vendent à l’unité (presqu’un euro la courgette, jusqu’à 5 euros le kilo de bananes en Australie alors qu’aux Galápagos on les achetait par régime de 20 à 1 euro !). Nous avons souvent craqué pour les jus de fruits frais sur les marchés (demander sans glace) sans problème particulier.
Nous cuisinons au maximum dans les cuisines des hébergements et évitons les restos pour tenir notre budget – sauf en Bolivie où ce n’est vraiment pas cher (on peut manger pour 5 à 10 euros à 4) et c’est plus simple que de faire des courses car il n’y a pas vraiment de supermarché.
Nous avons toujours dans notre sac à dos un paquet de pâtes ou de riz avec quelques bouillons de cube pour assaisonner au cas où nous arriverions tard dans un hébergement et que tout soit fermé. Egalement le nécessaire au petit déj (thé, café, sucre mac do !, chocolat en poudre pour les loulous et parfois du lait en poudre car on ne trouve pas toujours du lait UHT, sinon on remplace par un jus de fruit). Une toute petite bouteille d’huile que nous arrivons souvent à passer dans les aéroports avec nos bagages à main.
Prudence tout de même dans les aéroports et passage de douane en bus, il y a souvent des zones de quarantaine pour lesquels miel, fruits, légumes sont interdits (ex : Galápagos, entrée en Patagonie, frontière chilienne, arrivée sur la côte ouest australienne…). Mais nous avons toujours déclaré en arrivant en Nouvelle-Zélande et Australie nos produits « secs » (pâtes…) et sommes passés sans problème. Les autorités sont très tatillonnes pour tout ce qui concerne le matériel de campings et les chaussures de randonnées si ce n’est pas propre. Les douaniers peuvent vous les faire nettoyer.
Bien pratique aussi d’avoir un sac résistant pour faire les courses et transporter son pique-nique dans les bus, avion…
Avant d’aller sur l’île de Pâques et en Polynésie, nous avons fait le plein au Chili de produits conservables (riz, thon, pâtes, gâteaux) et dentifrice et shampooings car ils atteignent vite des prix astronomiques.

Linge

Vraiment pas un problème pour laver son linge pendant un tour du monde : beaucoup de laveries (laundry) en Amérique du Sud où pour 3, 4 euros on laisse son paquet de linge qu’on retrouve plié et sec le lendemain ou quelques heures après. Juste vérifier les heures d’ouverture souvent fluctuantes…et ne pas le faire juste avant de prendre un bus !
Sinon, prévoir des vêtements et sous-vêtements à séchage rapide, un peu de fil, un cintre et quelques épingles à linge pour étendre quand on est en transit.

Coiffeur

Il y en a partout en Amérique du Sud et ils aiment bien couper des cheveux plus fins et plus clairs que d’habitude ! De un euro au Pérou à 10 euros en Argentine et au Chili, un peu moins cher que chez nous en NZ et Australie.

Les transports

Nous avons réservé par une agence anglaise la quasi-totalité de nos vols. Il nous est possible de modifier certaines dates, pour l’instant nous nous tenons à ce qui était prévu. Nous avons simplement ajouté un vol entre Comodoro et El Calafate en Argentine, au même prix que le bus mais en beaucoup moins de temps. L’essentiel de nos liaisons se fait en bus. Peu de liaisons ferroviaires en Amérique du Sud, si bien que les gares routières regorgent généralement de monde. Bus et taxi pas chers en Equateur, Bolivie et Pérou. Par contre prévoir un budget plus conséquent pour les bus en Argentine et Chili, très confortables au demeurant (système de « couchettes » : cama).
Un transport spécial, le bateau remontant 1500km de fjords chiliens sur 3 jours.
En NZ, nous avions loué une voiture au Nord (avec Omega), un camping-car au Sud (Pacific Horizon). En Australie, une voiture pour l’Est (boucle Sydney – Canberra avec Hertz), une autre pour Adelaïde et Kangaroo Island (Hertz), un van pour Perth et la côte ouest (Britz – ils ont le monopole et ne sont pas sympas du tout).

La logistique du voyage

Merci à internet et aux mini-PC ! Beaucoup de temps passé à chercher des hébergements, des horaires de bus. Sur place, des courses à faire régulièrement, des agences de bus à trouver, des comparaisons à faire auprès d’agences. Les connexions wifi ont été assez faciles pour toute l’Amérique du Sud ou presque J, la grande majorité des hébergement proposant un wifi gratuit (sauf Equateur et coins reculés). Depuis la Polynésie, c’est galère. Le principe est d’acheter des cartes onéreuses aux opérateurs ; en NZ et Australie, les Mac Do proposent presque tous un wifi gratuit (généralement, on arrive à se connecter du parking…mais c’est super lent, alors on finit par aller manger un cheeseburger !) et les bibliothèques permettent aussi parfois de se connecter gratuitement (mais il faut être dans les horaires d’ouverture ; en Nouvelle-Zélande et en Australie, tout ferme vers 17/ 18h max). En montant sur la côte ouest au nord de Perth, on oublie internet (plus de connexion gratuite, très cher -10 euros l’heure-, souvent inexistant).

L’argent

Nous avons pris soin de partir avec des cartes bancaires de 3 banques, en ayant Visa et Eurocard. Nous avons aussi veillé à pouvoir facilement faire des transferts des comptes épargne vers les comptes courants. Plusieurs contraintes en Amérique du Sud :
-          Peu de paiements possibles par CB (ou alors à des taux souvent prohibitifs)
-          Certaines villes peuvent ne pas avoir de point de retrait (Tupiza et Copacabana en Bolivie). Il faut alors faire la queue aux horaires de bureau dans une banque pour retirer avec des commissions énormes dans le pays et en France. Quand il y en a peu, on ne peut pas toujours compter dessus (pannes ou DAB à sec).
-          Se méfier particulièrement de la période allant du vendredi après-midi au lundi matin où les DAB peuvent être à sec.
-          Les retraits sont souvent limités en montants, il faut donc trouver les distributeurs avec des seuils de blocage les plus élevés ou faire plusieurs retraits de suite.

Bref, on se retrouve souvent plein de billets dans les poches ou dans des ceintures à billet (de Nature et Découvertes) pour minimiser les risques.

Globalement, quelque soit le pays, mieux vaut payer en liquide pour éviter les commissions à chaque paiement en CB et vérifier avec sa banque les réseaux bancaires étrangers où l’on peut retirer sans frais (exemple : pas de frais sur des retraits dans les Banques Westpack en Australie et en Nouvelle Zélande avec une carte Visa BNPParibas).

Bien gérer ses retraits avant de changer de pays pour éviter d’avoir à trop changer à l’aéroport ou la frontière
Toujours avoir quelques $ US en poche au cas où.

Les rencontres

Les auberges de jeunesse et les hébergements offrant la possibilité de cuisiner sont les lieux idéaux pour les rencontres. Des échanges, des conseils, des discussions à n’en plus finir. Avec des Français, bien sûr, mais aussi des Coréens, Sud-Africains, Australiens, Argentins, Suédois, Canadiens, Anglais, Brésiliens, Suisses, Allemands, Espagnols, Italiens, Colombiens, Chinois, Néerlandais, Chiliens, Israéliens, Equatoriens, Irlandais, Américains, Belges… Plus d’une fois, il nous est arrivé de changer notre programme ou itinéraire en fonction de conseils glanés ou expériences (bonnes ou mauvaises) faites par d’autres. Nous sommes loin d’être les seuls à faire le tour du monde ou voyager sur une longue période : quelques familles (souvent des Français ou Suisses) et beaucoup de couples (souvent jeunes mais pas seulement). Et puis aussi des personnes seules, et notamment nous sommes surpris par le nombre de filles seules qui voyagent ainsi.
Evidemment, être hébergés chez des locaux permet de toucher du doigt la culture du pays ; partager la vie de familles qui vivent en communauté reste une expérience inoubliable que nous referons sûrement, tout comme le partage permis par l’association Servas. Merci Anne et Stéphane pour nous l’avoir faite découvrir. A nous d’accueillir à notre retour.

La scolarité

Pour finir, et plutôt qu’un long discours sur l’année de 6e de Sylien et l’année de 4e de Juliette, quelques photos :



Salle de classe

Salle de classe

Cratère volcanique (cours SVT 4e)

Salle de classe

Cours sur le transport maritime (prgme HG de 4e)

Salle de classe

Salle de classe

Cours d’Anglais (nous n’avons pas su traduire, alors on a préféré aller nager…)

Cours d’Anglais

Vue d'une salle de classe

Spores et sporanges de plantes sans fleur (prgme SVT 6e)

Salle de classe

Séquence d’arts plastiques

Cours interdisciplinaire, d’histoire (civilisations précolombiennes) et mathématiques (les angles)

Cours sur les civilisations précolombiennes

Salle de classe

Cours d’Espagnol

Cours de technologie

Cours de technologie

Salle de classe

Cours d’EPS (natation)

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