Retour en France à Montesson le jeudi 10 mai 2012. Merci à tous ceux qui nous ont suivis durant cette aventure. L'hémisphère Sud en 280 jours: EQUATEUR

vendredi 26 août 2011

EQUATEUR

OTAVALO, 2600m, 90 km nord de Quito – Du 20 au 25/08/2011

Après le calme et l’isolement de la Sierra lors de notre séjour à Cahuasqui, nous débarquons un samedi à Otavalo, jour où le marché envahit les rues et il nous faudra un peu de temps pour nous habituer à l’agitation de cette ville commerçante. Les stands, tenus pour la plupart par des indigènes en costume traditionnel, sont un peu standardisés et la concurrence est vive : des centaines de bonnets, sacs, bracelets se retrouvent ça et là au fil des rues. On se demande si tout est vraiment de fabrication locale… Pas de doute pour les bracelets tissés avec dextérité sous nos yeux. Nous croisons quelques Français (reconnaissables à leurs habits de marque Quechua) et Américains, mais finalement peu de touristes. Les hôtels ne sont pas pleins. On sent les effets de la crise. Les adresses de restau données par le Routard n’existent plus. Le boom immobilier passe aussi par Otavalo.



Le temps étant à l’orage, nous réduisons notre programme d’activités à quelques balades quotidiennes au marché de la Plaza de los Ponchos. Selon l’heure de la journée, l’ambiance et l’affluence y sont différentes ; la fin d’après midi est souvent propice à quelques rabais et négociations express avant que les vendeurs ne remballent.
C’est ainsi que nous achèterons LE chapeau d’Indiana Jones !

En tous cas, nous serons marqués par la culture commerçante de cette ville et par l’attachement de ses habitants à porter le costume traditionnel : les femmes ont des blouses blanches brodées de fleurs, de longues jupes sombres tenues par de jolies ceintures tissées, des sandales de toile noires, un foulard sur les épaules et des colliers de perles dorés ou orangés. Les hommes portent chemises, sandales et pantalons blancs ainsi que ponchos et chapeaux, tout en laissant apparaître leur longue natte noire. Très élégant.


Un matin de ciel bleu, nous partons en balade au-dessus d’Otavalo. La ville est entourée de volcans. Le chemin passe par les quartiers plus défavorisés puis monte les collines qui entourent la ville à l’est et nous permet d’admirer les flancs cultivés du volcan Imbabura. C’est le matin, nous croisons quelques paysans qui travaillent dans les champs ; apercevons une maman qui lave son petit dehors à l’eau…sûrement fraîche ; passons devant l’arbre solitaire et sacré pour les indiens, le Lechero (arbre nourricier car du lait s’en échappe lorsque l’on casse une branche; la tradition veut qu’un enfant mort soit enterré à côté d’un lechero afin qu’il soit éternellement nourri). Nous poursuivons par le Parc des Condors puis terminons notre escapade sous la pluie, dans un chemin en pente traversant une forêt d’eucalyptus, par la cascade de Peguche, là encore un lieu sacré réservé aux ablutions rituelles lors de la fête du Soleil (Inty Raymi).





Parenthèse culinaire
En Equateur, le repas du midi est le plus important et se compose d’une soupe copieuse – parfois avec un pied de poule au fond …- et d’un plat de viande accompagné de riz (toujours) et d’un ou deux légumes (pommes de terre, frites, maïs grillé ou fèves). Un jus de fruit (souvent des sodas). Pas de dessert ou sinon un fruit. On a bien aperçu des gros gâteaux colorés, voire fluorescents dans les boulangeries (panaderias) mais on a préféré les regarder en vitrine !

Nous avons goûté plein de petits pains, des recettes de soupe différentes et franchement délicieuses à base de maïs, d’avoine, avec du lait et parfois servies avec du pop corn sans sucre. Parfois la pomme de terre est remplacée par le yucca : les enfants ont testé les chips de yucca. Les avocats sont aussi délicieux
Nous testons aussi régulièrement les jus de fruits de mûres, tomates d’arbres, fraise, banane, ananas, goyave et autres dont on ne se souvient plus des noms...
 

Et puis, courageux que nous sommes, on n’a pas hésité à goûter à l’Inca Cola. Avant de déguster, l’observation de la bouteille et la couleur de son contenant nous font penser au choix à l’huile ou à l’urine. Puis en testant, il faut bien en convenir, on a constaté que ça n’avait pas le goût d’huile…Vivement les vins argentins et chiliens !

Concernant les bananes, nous mangeons régulièrement plusieurs variétés : les patacones (grosses bananes vertes qui sont servies frits avec du fromage), des bananes guineo, des petites à la chair quasi orange très goûteuse….

A Otavalo, en raison de la fête del Yamor, célébrant la moisson, nous avons goûté dans une petite cantine locale le Yamor - plat généreux composé de viande, maïs frit, petits beignets de pommes de terre, d’empanadas (petits chaussons) - et la Chicha (boisson sans alcool élaborée à partir de 7 sortes de maïs fermenté). C’était bon et vraiment ambiance locale comme on aime. En revanche, on a manqué l’élection de Miss Yamor, les processions et les combats de coqs qui se déroulaient la semaine suivante.


On mange pour pas cher du tout en Equateur: en dehors des restaurants pour touristes, les locaux déjeunent dans de petites cantines (comedor), la soupe et le plat y sont à moins de 2$ ; bon ok, pas toujours très appétissant, mais comme il y fait sombre…

Nous ne mangeons pas toujours au restaurant pour tenir notre budget et nos estomacs: nous choisissons des hébergements où il y a une cuisine. Pour l’instant, nous cuisinons toujours un peu la même chose (riz, pâtes, œufs et 2 sortes de soupe Maggie, crème de poulet et poulet/ pâtes) car les petites boutiques sont très très peu achalandées et on ne peut pas toujours y entrer. On reste derrière une barrière et on dit ce qu’on veut en essayant d’apercevoir ce qu’il y a…Pas toujours simple ! Heureusement, sur les marchés, on trouve des fruits et légumes qui nous permettent de faire des salades composées et de nous gaver de bananes et oranges en particulier.
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CAHUASQUI, du 14 au 20 août


Nous atteignons l’après-midi la casa « Rana canto » à Cahuasqui de Nadine et Pascal (deux Français installés depuis 6 ans en Equateur). Les endroits plus isolés en Equateur doivent se compter sur les doigts de la main, même en tenant compte de l’Amazonie (bon, OK, un peu exagéré peut-être…). Le bus qui nous y a emmenés à partir d’Ibarra a dû être neuf un jour, mais c’est pas certain. Pas de soute (nos sacs ont fait leur petit effet), mais là on ne se pose pas la question de savoir si on aura la clim ou des sièges inclinables : on se demande surtout si les freins résisteront dans les descentes et si le moteur tiendra dans les côtes. Atahualpa devait voyager dans des conditions plus confortables dans la région, et en plus il ne se payait pas les odeurs de gazoil… Pascal nous expliquera plus tard que les chauffeurs sont la plupart du temps des gens locaux et c’est vrai que le nôtre a bien assuré dans courbes sinueuses au bord du précipice et sur les ponts en travaux.

Le village de Cahuasqui est perché sur une île rocheuse, et Rana Canto est la dernière maison en haut du village. De là-haut, dès notre arrivée, nous sommes saisis par la vue 360° sur les montagnes andines. Ils ont tout aménagé dans le terrain, deux chambres décorées avec goût, quelques emplacements de camping, des hamacs, une salle et une cuisine commune et surtout un jardin généreux et varié où ils cultivent de tout. Nous aurons d’ailleurs l’occasion de goûter aux légumes et aux fruits lors de repas préparés par Nadine. Une fois encore, l’eau est un enjeu majeur : celle-ci est captée beaucoup plus haut et alimente le jardin, les champs alentour ainsi que le village par un réseau de petits canaux, ceux-ci étant en fonctionnement selon que l’on souhaite approvisionner telle ou telle zone du village.

Nadine et Pascal sont très impliqués dans la vie du village. Le Nissan jaune de Pascal permet de rendre un certain nombre de services aux gens du village. Ils essaient de consolider ou mettre au point de nouveaux chemins de randonnées. Ils commencent aussi à organiser des randonnées avec portage à l’aide des lamas qu’ils élèvent. Ces lamas sont une véritable curiosité même pour les locaux, puisque très peu de lamas sont élevés en Equateur, contrairement au Pérou par exemple. Nous assisterons à une séance d’entraînement réjouissante de chargement du mâle dans le véhicule.



Pascal nous emmène marcher dans le massif. Magnifique randonnée en compagnie du chien Jamal. Pause à la lagune Yanacocha, à un peu moins de 4000m. Pascal a vraiment bien fait les choses puisque 3 condors passent près de nous avant de monter en vol ascensionnel au-dessus du lac (hélas, pas de photo !).
Grâce à Nadine et Pascal, nous découvrons également une végétation très riche lors de petites balades autour du village: beaucoup d’espèces de cactées, des fleurs, des eucalyptus, des arbres utiles pour leur tronc résistant et insolites appelés « pincon » (cf photo), des arbres produisant une sorte de colle blanche appelés « lechero », des arbres « à papier » dont l’écorce est fine comme des feuilles. Ici, les haciendas ont conquis les terres et se sont organisées afin d’avoir des revenus quelques soient les conditions climatiques: en bas on cultive la canne à sucre, à partir de 2200m, place aux fèves, maïs, pois, base de la nourriture. A Cahuasqui, on cultive aussi des asperges et des artichauts mais pour l’exportation, car les équatoriens ne sont pas fans du goût amer. Puis arrive l’étage du « paramo », vers 2800m réservé aux pâturages que chevaux et vaches se partagent. 
A propos du paramo et de l’herbe caractéristique qui y pousse, la para, Pascal nous montrera un documentaire très émouvant sur le dernier mineur de glace d’Equateur. Grâce à cette herbe et avec une technique invraisemblable, il emballe comme du papier cadeau, des blocs de glace piochés seul, sans gants à plus de 5000m du plus haut volcan d’Equateur, le Chimborazo, et rapportés à dos d’ânes. Exercice répété deux fois par semaine pour lui permettre de les vendre au marché et de récolter à peine 8 dollars en fin de marché, voire moins si la journée n’a pas été bonne pour les vendeurs de jus de fruit….Et avec l’arrivée des congélateurs, la demande s’affaiblit de jour en jour. Sans doute s’épuisera-t-il jusqu’à la mort pour vendre ses blocs de glaces (vous pouvez voir des extraits sur youtube  « el ultimo hielero del chimborazo – baltazar » doc 1 &2).














D’un point de vue faune, là encore, nous apercevons quelques colibris attirés par la lavande mais aussi des oiseaux aux couleurs vives et des rapaces. Cultures et pâturages éloignés obligent, le cheval est très présent ; à notre arrivée lors du 15 août, des cavaliers fièrement éperonnés participent à la fête du village. Nous croiserons souvent de jeunes enfants avec leurs parents à crue surveillant leurs troupeaux dans le paramo. Evidemment chaque maison a ses poules, ses coqs et son chien actifs dès 5h, parfois un cochon qui traine dans le chemin, souvent des « cuys » (cochons d’inde) que nous ne verrons qu’en cage et pas dans notre assiette ; seule Juliette héritera d’un sac couineur sur ses genoux pendant un trajet de bus.






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CHILCAPAMBA - 6 jours inoubliables dans une famille indigène

Lundi 8 août 2011
Nous partons dans le bus de 6H30, pour rejoindre Quito. A Quito, changement de terminal de bus en taxi et départ en direction d’Otavalo à nouveau en bus. Là, bus puis pick-up pour atteindre notre but, le village de Chilcapamba. Le village est organisé en communauté ; cela signifie notamment que beaucoup de travaux destinés à l’intérêt général sont assurés de manière collective. Nous sommes accueillis chez Segundo et Virginia Morales. Ils ont 6 enfants. Les soirs, nous mangerons assis devant la grande cheminée de la cuisine très sobre. Dans la cuisine, la fumée envahit autant la pièce que le conduit. Chaque repas se compose d’une soupe riche et bien garnie et d’un plat de viande accompagné de légumes, riz et crudités. En tant qu’invités, nous goûterons également à de délicieux jus de fruits maison (ananas, fruit de la passion, tomate d’arbre, goyave, mûre…). Les conversations familiales se font en Quechua et la bonne humeur règne, surtout entre les enfants, complices. Il y a Rusty, environ 8 ans, Violetta, 11 ans, Daniel et David (14 et 16 ans), Graciella (17) et Ligia (19). Les plus jeunes vont tous à l’école ou au collège, Graciella fait des études de droit. Tous ont de longs cheveux très noirs.


Eduardo est le mari de la fille ainée. Il a 21 ans et en fait à peine 16. Ils ont un bébé de 2 mois. Il nous emmène sur les terres du village. Son but est de nous montrer les aménagements réalisés pour capter l’eau du rio et faire en sorte qu’un réseau d’irrigation (sequia) assure l’approvisionnement en eau pour l’ensemble du village. L’agriculture, principale ressource avec le maïs, les fèves, des fruits (avocat, mûres, fraises,…) et le quinoa, est en grande partie dépendante de cette eau. Paradoxalement, nous apprendrons plus tard que le maïs a souffert les mois passés de pluies trop abondantes. L’élevage est aussi très présent dans ces zones montagneuses. Tous les jours, nous constaterons en milieu de journée la levée d’un vent violent, pendant plusieurs heures, qui contribue à assécher un peu plus les sols agricoles. Très souvent aussi dans les conversations avec les gens de la communauté revient le sujet des perturbations climatiques et des difficultés qui en découlent (que planter ? à quel moment ? selon quel mode ?).
En chemin également, Eduardo nous parle de sa tristesse de voir disparaître tous les savoirs que ses ancêtres possédaient et qu’ils lui ont transmis. Il nous montre de nombreuses plantes ou arbustes qui servaient autrefois pour la fabrication de manches de couteaux et de couverts, pour les teintures de vêtements, pour l’élaboration de savons et bien sûr pour les soins, tels que mal de ventre, de dents, brûlures ou verrues. Il nous montre des plantes curieuses et aussi les immenses racines d’eucalyptus ou encore les longues tiges d’agaves qui sont coupées pour récupérer la sève qui, une fois fermentée, donnera un alcool local. Elles servaient aussi à la fabrication de cordages très solides.
           Lagune de Cuicocha                                                    Volcan Cotacachi

Mardi 9 août, Lago de Cuicocha
Magnifique lac d’origine volcanique, près du volcan Cotacachi. Des crêtes, nous avons une très belle vue sur Otavalo et sa région, et aussi le volcan Imbabura, dont le sommet accroche le plus souvent les nuages, et sur le Cayambe toujours enneigé.
Soleil couchant sur le volcan Imbabura
10 août, jour de la fête nationale.
Depuis le lever du soleil, Segundo se fait aider pour tracer les sillons dans son champ. A l’ancienne, bien sûr, avec deux bœufs. Nous les aidons à terminer les extrémités des sillons avec des pioches. Après le petit-déjeuner  collectif dans la cours et traditionnel (lait d’avoine, assiette de maïs grillé et de fèves), on sème. Par groupes de 2, il faut moins de 2 heures pour terminer de préparer le champ. Dans les trous sont semées à la fois des graines de maïs et de haricots car ces plantes se complètent par leurs apports réciproques (rôle de tuteur et d’apports minéraux notamment). Ensuite, en alternance on sème des graines de courges. Et cela se répète deux fois par an, grâce à la situation géographique et à la richesse du sol volcanique.
L’après-midi, match de foot où l’Equateur bat la France 12 à 11. Malgré une belle résistance, nous devons nous incliner, sans toutefois démériter ; un poumon supplémentaire nous aurait bien aidés. Le match retour prévu en plaine nous sera c’est certain plus favorable.


11 août, journée détente
Virginia travaille un jour par semaine dans une exploitation agricole de tomates (une finca). Le matin, nous lui apportons son repas. La ferme appartient à des Américains ; le chef de l’exploitation nous propose de revenir l’après-midi pour une petite visite des serres : 24000 plants de tomates, des lots renouvelés tous les mois. Ces tomates ne sont pas destinées aux marchés de Quiroga, Otavalo ou les environs, mais seront vendues à un grossiste de Quito.

12 août, une partie de la journée à Cotacachi
Bourgade paisible. Beaucoup de femmes y portent le costume traditionnel.

13 août, journée détente. Les enfants avancent bien leurs cours. Entre deux séances du CNED, ils font des parties acharnées de base-ball équatorien. Le soir nous montons tout en haut du village, seulement éclairés par la lune, jusqu’à la maison des parents d’Eduardo, où la maman vend sa production de produits artisanaux.



14 août. Il faut bien finir par partir. Mais auparavant, Rusty a pris son bain hebdomadaire et revêtu, comme son papa, le costume traditionnel. Une dernière photo. Départ émouvant et silence radio dans le taxi qui nous emmène au terminal de bus de Cotacachi.
Violeta et Rusty devant la cheminée

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MINDO



Nous laissons Quito pour nous rendre en bus à Mindo, petite bourgade au N.O. de la capitale. Le bus nous met déjà dans l’ambiance : il sert aussi bien de bus à touristes que de lien social. Des gens montent et descendent quelques kilomètres plus loin, certains donnent un paquet qui sera remis à quelqu’un d’autre à un prochain carrefour… Une route encaissée descend de 3000 à 1500 mètres, en traversant deux fois la ligne de l’équateur, et nous arrivons enfin à Mindo qui nous fait rapidement penser à une ville de chercheurs d’or. Une rue principale, de nombreuses bâtisses de bric et de broc en construction. Et l’or ? les oiseaux et papillons. Cette forêt tropicale exubérante fait le bonheur des chasseurs de papillons (mariposas) et nous, nous nous extasions devant des dizaines de
colibris voltigeant sous nos yeux. Les yeux acérés de Juliette nous permettent également de dénicher 3 toucans à quelques mètres de notre chambre.
Repos, randonnée au bord de la rivière et tyrolienne géante au-dessus de la canopée rythmerons nos quelques jours passés à Mindo.


                          

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QUITO


Nos premières impressions furent disons… humides. A tel point que même l’avion a refusé de se poser sur la piste. Les formalités d’immigration ont donc eu lieu à Guayaquil et quelques heures plus tard nous étions de nouveau à Quito. Quito est une grande agglomération, mais ce qui frappe surtout, c’est sa situation géographique ; la ville est lovée dans une vallée andine, presque à 3000m d’altitude, sur quelques kilomètres de large et près de 30km (selon les guides) de long. Nous n’en verrons en effet jamais les extrémités ! De nombreux quartiers investissent les flancs des montagnes environnantes et du volcan Pichincha. L’existence de la ville remonte à de lointaines civilisations précolombiennes, et Quito était aussi essentielle pour l’empire Inca. Mais contrairement à une ville comme Cuzco, plus aucune trace n’en subsiste. Le quartier colonial a été érigé à l’emplacement même de la ville inca. Ce quartier possède une forte concentration de population indigène. C’est là que nous passerons nos premières heures de touristes.
Nous passerons peu de temps dans le Quito moderne ; en fait, c’est même uniquement la recherche d’un chargeur d’ordinateur portable (l’idée pertinente d’avoir un seul chargeur pour les deux netbooks permettant d’assurer les cours des enfants, ce qui est censé économiser du poids, s’est révélée être paralysante quand celui-ci est tombé en rade au bout de 3 jours).
     

De Quito, nous retiendrons les grands parcs très verts, le musée des instruments anciens, la cérémonie de relève de la garde au palais présidentiel en présence de Rafael Correa (sentiments oscillant entre folklore indépendantiste, ferveur patriotique et culte de la personnalité…), les rues et monuments du vieux Quito, mais aussi un niveau de pauvreté élevé (qui se traduit notamment par de nombreux petits boulots de vendeurs à la sauvette ou cireurs de chaussures) et une pollution importante liée surtout aux nombreux bus dégageant un énorme nuage noir à chaque démarrage.
Nous sommes montés par le téléphérique à plus de 4000m pour dominer la ville de Quito.






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6 commentaires:

papy d mamie c a dit…

Juju et Sylien: como se dice "toucans et colibris" en espagnol?
Et pour Papy:"j'ai pas peur sur la tyrolienne, pas plus que Patou".
Bisous et merci pour vos belles photos.
Papy D et Mamie C

famille sené Schweizer a dit…

Joli début !!! haut en couleurs et haut tout court !!!
Et maintenat ou ki sont les kikis qu'ont quitté Quito ?
La suite !!! La suite !!!!
Bises de la famille Sené - Schweizer ...

Famille Pouillot-Rouault a dit…

quel plaisir d'avoir nouvelles et photos.
la tyrolienne a l'air plus impressionnante que celle du parc corbière au pecq. et juliette a trouvé de quoi travailler son piano !
4187 m, pas mal, votre mascotte a eu l'air d'apprécier.
Bises à vous 4 de la famille pouillot-rouault depuis la bretagne (beaucoup plus proche du niveau de la mer que quito)

Hua-Fa a dit…

Merci pour ce beau récit de voyage et ces photos qui permettent de s'évader par procuration (loin de la rentrée des classes et tout...)

Bonne route vers le Pérou, j'ai hâte de découvrir les Galapagos !

Bises à tous

Anonyme a dit…

Très joli blog et magnifiques photos... Ca fait rêver...

Signé : un gros jaloux

Stéphane Marcelot a dit…

Salut à tous !
Super blog, c'est magnifique, profitez-en bien !!!
Grosses bises à tous les 4